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Les Tyrans de ce monde / Depuis Mai 2006

La Mafia des Généraux Algériens (2)

18 Décembre 2016 , Rédigé par Ribaat Publié dans #ALGERIE

Au nom de Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

La Mafia des Généraux Algériens (2)

Deuxième partie sur le massacre des Musulmans et Musulmanes innocents en Algérie des années 1990, exécutés impitoyablement par les généraux mécréants nationalistes, de vrai Nazis algériens, pour le faire porter calomnieusement sur le dos des Moudjahidin croyants, dans le seul but de salir les valeurs divines de l’Islam !

Ribaat

Mai-Août 2010

Mise à jour Décembre 2016

PARTIE 2

1) PORTRAIT ROBOT DES GENERAUX ALGERIENS, FICHES AUX ARCHIVES DEMONIAQUES

Ces hommes démons de l’ombre sont connus de tous, mécréants décédés pour les uns, encore en activité tyrannique pour d’autres. Coupables de massacres des musulmans et de l’injustice en terre Islamique d’Algérie. Admirez ces visages de la mort : tête de pingouin ou encore bien gonflé de graisse…Ils en disent long sur leur rapacité et leur avidité du pouvoir et de l’argent sous les convois des massacres et la dictature du TAGHOUT algérien ; à combattre par la Plume et l’Epée depuis que la Oumma fut colonisé par les accords des acolytes généraux anglais et français, Sykes-Picot !

« Les uns sont encore en activité, les autres sont en retrait pas à la retraite. Ils se relayent sur le pouvoir selon les conjonctures et les alliances. Ils sont dangereux. Leur neutralisation ne peut être que salutaire pour l'Algérie. »

 

 

 

 

 

De gauche à droite, KHALED NEZZAR et MOHAMED LAMARI, faisant parti des plus grands criminels de l'histoire de l'Algérie, issus des ex-enfants mafieux de troupe française coloniale.

 

De gauche à droite, les mafieux généraux DJENOUHAT et KHELIFA RAHIM, puis le mafieux colonel ALI TOUNSI dit « Flic numéro 1 » ou « L 'ghouti »

De gauche à droite, les mafieux généraux MOHAMED MEDIENE dit « Tewfik », LARBI BELKHIR et SMAIL LAMARI.


De gauche à droite, les mafieux généraux KAMEL ABDERRAHMANE, FODIL CHERIF et SAID BEY.


De gauche à droite, les mafieux généraux GUENAIZIA, TOUATI dit « Elmokh » et GHEZIEL.

2) LES SERVITEURS DE SATAN

Extrait commenté du livre d’Hichem Aboud, « LA MAFIA DES GENERAUX » Edition J.C Lattès (Février 2002) :

- Les hommes de l’ombre : Chapitre 5 -


 

 

 

 

 

 

SMAIL LAMARI

L'artisan des négociations avec « l'Armée islamique du Salut » n'est en fait qu'un exécutant des décisions du club des onze. Son entrée dans ce cercle, le général Smail la doit à son appartenance à ces mythiques services de sécurité. Tewfik et lui sont les seuls du groupe des décideurs à n'avoir pas porté l'uniforme français, bien que le général Mohammed Betchine soutienne le contraire en les accusant d'avoir fait partie des enfants de troupe.

Fils d'un chauffeur de taxi, Smail Lamari est issu d'une famille modeste originaire de Beni Slimane, dans la région du Titteri, comme beaucoup d'habitants d'El Harrach, ce quartier populaire de la banlieue est d'Alger. Un quartier où il était connu pour le soutien désintéressé qu'il apportait, en tant que supporter, au deuxième club harrachi, le CREH. En 1961, il s'est engagé très jeune dans l'ALN. A l'indépendance, il a fait un passage d'une année dans la police, avant de s'engager dans la marine nationale, où il était officié de sécurité de son unité. Dans les années 70, l'adjudant qu'il était a bénéficié d'une formation spéciale destinée aux sous-officiers pour obtenir le grade de sous lieutenant.

Technicien du renseignement, il a toujours évolué dans les services opérationnels. C'est pourquoi il est derrière tous les coups tordus et accomplit la sale besogne au service d'un pouvoir qui tire sa force de la répression, de l’infiltration et de la manipulation.

Même s'il veut se montrer proche de ses hommes, nombre de ses collaborateurs, notamment les jeunes officiers politisés, lui vouent une haine sans limites. « Il a beaucoup changé depuis les événements de 1992 », disent beaucoup d'entre eux. D'autres, en revanche, l'apprécient pour avoir toujours su les protéger.

Le cas de l'assassinat du président Boudiaf en est la parfaite illustration. Aucun des collègues ou des supérieurs de l'assassin n'a été inquiété. Ce ne sont pas les trente jours qu'ils ont passés aux arrêts, pour les besoins du scénario, qui me démentiront. n est depuis longtemps l'interlocuteur officiel de la DST, et Betchine l'accuse d'intelligence avec les services français.

Ceux qui l'ont connu de près, ct j'en suis, témoignent que le général Smail n'a jamais donné l'impression d'être convaincu de la justesse des actions qu'il mène contre les mouvements d'opposition. Il ne fait qu'exécuter les ordres, en « bon militaire discipliné » qui tient à son poste. Un poste qu'il a failli perdre, en 1989 et en 1990, lorsque Betchine sur instructions « venues d'en haut» l'a démis de ses fonctions. Deux années plus tard, il devenait numéro deux du Département du renseignement et de la sécurité.

Hormis une entreprise d'importation de médicaments au nom de sa fille, Latifa, qui vit beaucoup plus en France qu'en Algérie, on ne sait pas ce qu'il fait de l'argent qu'il amasse. Il ne dépense même pas ses frais de mission quand il se déplace à l'étranger. Il préfère racketter les officiers en poste dans les pays où il se rend.

L'un d'eux m'a raconté que, lors de l'un de ses passages dans une capitale européenne, il fit preuve d'une voracité jamais vue. Non content de s'être payé un costume d'une valeur de sept mille francs, des vêtements de luxe pour lui et pour sa famille, et douze flacons de parfum de grandes marques, il a demandé à un sous-officier de lui acheter un pyjama qu'il avait vu en vitrine mais n'avait pu prendre avec lui, le magasin étant fermé. Évidemment, tous ses achats, qui s'élevaient à plus de vingt mille francs, étaient réglés par l'attaché militaire.

Gravement impliqué dans de nombreux crimes mafieux, le général Smail a fini par se faire une place dans le club des onze. Celui qu'on surnommait « colonel schkouppi 1 » est, aujourd'hui, un homme fort du régime.

- (1). Le généra1 Smai1 utilise souvent le mot, schkouppi, qui veut dire en algérois

« C’est du vent » -

 

 

 

 

 

 

 

LARBI BELKHEIR

Lui qui a toujours nié faire partie du club des décideurs, ou d'un clan quelconque, est l'un des hommes clés de la mafia. Fils de caïd, né à Frenda, dans l'ouest algérien, en 1937, ancien enfant de troupe, il a rejoint l'ALN en 1958 comme ses autres acolytes en passant par la base du FLN à Tunis.

Dès son arrivée à Garn El Halfaya, à la frontière tuniso-algérienne, et bien avant qu'il soit affecté à une quelconque mission, il a tenu, en compagnie de Guenaïzia, la fameuse réunion avec les officiers de l'ALN destinée à répartir les tâches à la tête du commandement de l'armée algérienne. A l'indépendance, il a fait l'essentiel de sa carrière à l'ombre de Chadli Bendjedid dont il était le chef d'état-major à la 2' Région militaire durant une dizaine d'années (1965-1975). Avant de retrouver Chadli comme directeur de cabinet à la présidence de la République à partir de 1979. JI dirige l'ENlTA (École nationale des techniciens et ingénieurs d'Algérie) de 1975 à 1979, où fut tenu le conclave qui a décidé de l'intronisation de Chadli Bendjedid à la tête de l'État algérien.

En 1991, en prévision du coup d'État du 12 janvier 1992, il quitte le siège de la présidence de la République pour occuper le poste de ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Ghozali. Le décret d'état d'urgence pondu pour la circonstance met entre ses mains tous les pouvoirs militaires en cas de troubles publics. Ce décret donne le droit au wali (préfet), normalement sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, d'ordonner le déploiement des forces militaires dans les rues en cas d'urgence. C'est la première fois qu'une autorité civile dispose des forces années. Un décret jeté aux oubliettes dès que Belkheir a quitté le ministère de J'Intérieur.

Après l'assassinat du président Soudiaf, le général Larbi Belkheir se retire de ta scène politique. Mais pour un homme qui entretient un réseau de relations des plus denses tant en Algérie qu'à l'étranger, notamment en France et dans les pays du golfe Arabique, il est impossible de se mettre définitivement à l'écart de l'activité publique.

Sa villa de Hydra, sur les hauteurs d'Alger, ne désemplit pas de visiteurs en tous genres. Ministres, généraux en activité ou en retraite, hauts fonctionnaires et responsables politiques se croisent chez lui à longueur de journée. Sa résidence a été le théâtre des tractations entre les décideurs et Bouteflika pour la désignation de celui-ci comme leur candidat à la présidentielle de 1999.

Le général Larbi Belkheir est l'un des hommes clés du clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Outre ses réseaux internes, tissés et entretenus durant de longues années, il a ses entrées dans diverses capitales occidentales et arabes. À l'Élysée, il est considéré comme un interlocuteur privilégié. À Rabat, à Riyad et dans les émirats du golfe Arabique, il compte de solides relations avec les palais royaux. De l'avis de nombreux connaisseurs du pouvoir algérien,

Larbi Belkheir, cet homme affable et courtois, est le chef de l'État occulte.

Mais c'est aussi un homme d'affaires qui détient le monopole de l’importation du blé et possède l'une des semouleries les plus modernes du pays, à Ghardaïa, au sud de l'Algérie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KHALED NEZZAR

Son ambition envahissante lui a permis de s'imposer comme le parrain incontesté de la mafia des généraux et son porte-parole. Effronté, il multiplie les conférences et déclarations de presse pour combler le déficit de communication dont souffre son clan. Évidemment, n'assistent à ses conférences de presse que des journalistes tirés sur le volet. Pas de place pour les contradicteurs.

Né en 1937 à Seriana dans les Aurés, le berceau de la révolution algérienne d'où est parti le premier coup de feu annonçant le déclenchement de la lutte armée pour la reconquête de l'indépendance, Khaled Nezzar n'a pas jugé bon de suivre les centaines de jeunes Chaouias de sa région qui avaient pris les armes pour combattre l'occupant. À l'époque, il fallait être sourd et aveugle pour ne pas voir la féroce répression qui s'abattait sur les populations des

Aurès. Une répression à laquelle était insensible l'élève sous-officier Khaled Nezzar, fils d'un sous-officier retraité de l'armée française.

Pourtant, il dit bien ne « jamais pouvoir oublier l'image de deux frères dont les corps étaient criblés de balles. C'était en août 1956, la veille de l'Aïd El Fitr. Je revenais de Strasbourg, en France, où j'avais passé mes vacances d'été 1 ».

- (1). Lu Mémoires du général Khaled Nazar, op. cil., p. 29. -

Une année auparavant, il avait bien été témoin des bombardements de sa région par ses collègues aviateurs.

« En Aout 1955, j'étais en vacances, quand je vis, pour la première fois des B29 - des bombardiers quadrimoteurs bombarder les montagnes avoisinantes l, »

Il est vrai que le fils du sous-officier de l'armée coloniale était déconnecté de la réalité algérienne, comme il continue à l'être encore aujourd'hui. Dès l'enfance, il s'est démarqué des autres Algériens en fréquentant « l’école réservée aux enfants de colons ».

Il a attendu quatre années, de novembre 1954 à avril 1958, pour se décider à rejoindre l'ALN dans des conditions douteuses.

Sa « désertion », ainsi que celle des autres officiers algériens qui servaient dans l'armée française continue de susciter, à ce jour, beaucoup d'interrogations, comme ce fut le cas à l'époque.

Khaled Nezzar lui-même reconnaît : « À l'école des cadres ( ...) nous eûmes la charge d'instruire les maquisards dans une ambiance peu facile ). »

Ancien sergent de l'année coloniale, Nezzar est considéré, par de nombreux officiers qui l'ont côtoyé, comme fieffé menteur. « Il s'est toujours présenté comme ancien sous-lieutenant de l'armée française, alors qu’il n'a jamais accroché ce grade sur ses épaulettes. Dans ses Mémoires, lorsqu' il évoque les lieux où il évoluait en tant que militaire français, il ne parle que du mess des sous-officiers », me fait remarquer un général à la retraite.

« Il y avait ( ... ) un capitaine dont j'ai perdu le nom [ ... ] qui nous avait concocté un dîner au mess des sous· officiers pour tenter de nous convaincre [ ... ] 4. » Plus loin, narrant son dernier jour sous le drapeau français, il écrit : « Dimanche matin, nous prîmes notre petit déjeuner au mess des sous-officiers [ ... ] '.» Tous les camarades qu'il évoque étaient des sergents.

Il se trahit encore lorsqu'il écrit : « Après Saint Maxent, en mars 1957, j'étais aspirant à l'âge de dix-neuf ans et demi » et, en dernière de couverture, on découvre qu'il était sous-lieutenant une anoée plus tard, en 1958.

Non seulement, il n'explique pas cette fulgurante promotion, mais il oublie surtout que Saint-Maixent est une école de formation de sous-officiers

- (1) Non-bachelier et indigène de surcroît, le voilà sous-lieutenant à l'âge de vingt ans et demi. S'il avait poursuivi sa carrière dans l'armée française à ce rythme, il aurait fini général à l'âge de trente ans. Quel prodigieux officier que la France a perdu ! -

Certes, il reconnaît 2 avoir fait partie de la « promotion Lacoste », mais tout le monde sait que les sous-officiers qui ont bénéficié de cette promotion étaient préparés par l'armée française pour infiltrer l'ALN. Durant mes années de service dans l'année algérienne, j’entendais souvent mes aînés parler de cette fameuse promotion dès qu’ils évoquaient les anciens de l'armée française. C'était une véritable insulte. Ce passé, le général Nezzar a du mal à l'assumer.

Pour les officiers anciens maquisards, « Nezzar est un traître, fils de traître ». Ille confirme d'ailleurs lui-même: « Alors que je passais quelques jours de vacances avant de rejoindre ma nouvelle école en France, des moudjahidine m'approchèrent [ ... ] pour me demander de déserter les rangs de l'armée française et rallier la révolution. J'eus pour première réaction de me confier à mon père. [ ... ] Il me voyait mal monter au maquis à mon âge J. »

Si lui ne pouvait pas rejoindre le maquis sous prétexte qu'il était jeune, son père Rahal a-t·il mis son expérience de sous-officier au service de l'armée de libération ? Pas du tout. Et comment explique-t-il que le général Liamine Zeroual, originaire de la même région que lui, soit monté au maquis à t'âge de seize ans? Pourquoi n'a-t-il pas suivi l'exemple de ses camarades de l'école des enfants de troupe qui ont répondu à l'appel du 19 mai 1956, comme

il le souligne dans ses Mémoires ? Son camarade de classe, Benacer Abdelawahab, n' a-t-il pas rejoint les maquisards à l'âge de quinze ans?

Celui qui devait être un bon tireur de fusil-mitrailleur a étonné tout son monde par sa promotion-éclair. « Un jour, Si Abdennour, commandant de la 1" Région de la Zone 1 activant dans les régions de Blandan et de Annaba, m’avoua : "Lorsque je t'ai vu pour la première fois accompagnant Chadli, j'ai dit à mon entourage en plaisantant : qui est ce jeune homme? Il ferait un bontireur de fusil-mitrailleur 24/29. Mais je fus surpris d'apprendre que tu allais être mon supérieur 1 1"»

Cet instructeur, rejeté par les soldats de l'ALN, sera ministre de la Défense nationale en 1990, dépouillant le président de la République d'un poste stratégique, convoité depuis longtemps par de nombreux officiers supérieurs. Un poste qu' il gagne après avoir dirigé le carnage du 5 octobre 1988, qui a coilté la vie à cinq cents jeunes manifestants.

Cet assoiffé du pouvoir et sinistre sanguinaire pense-t-il au moins à ces jeunes victimes d'octobre ? Sûrement pas. Lui qui a tué sa propre épouse, mère de ses enfants, d'une balle dans la tête, sous le grossier prétexte qu'elle collaborait avec les terroristes, n'a aucun sens de la vie humaine. Selon des officiers de la Sécurité militaire, le mobile de ce crime, en réalité, c'était son désir d'épouser une femme médecin, plus jeune que lui de trente ans, qui le soignait.

Notre général étant au-dessus des lois ne répondra jamais de ce crime devant la justice. parti de rien, l'ancien sous-officier de l'armée française siège, trente ans après l'indépendance de l'Algérie, au Haut Comité d'État, aux côtés de l'un des plus vieux animateurs du mouvement nationaliste et l'un des fondateurs du FLN, Mohammed Boudiaf, dont il n'hésitera pas à ordonner l'assassinat.

Drogué à la morphine « pour calmer mes nerfs», disait-il à l'officier qui l'accueillait en Tchéquie où il passait quelques jours de convalescence, après une intervention chirurgicales sur le cerveau, Nezzar, bien que gravement malade, n'est pas près de lâcher le pouvoir. Sa retraite est une fausse sortie.

 

Le pouvoir lui a tout donné, y compris la possibilité de disposer des officiers de l'année pour ses services personnels et ceux de ses enfants. C'est ainsi qu'au début des années 80 le lieutenant Dinar, jeune officier du commissariat politique de l'année, fut détourné de sa mission et chargé par Nezzar, alors chef de la 5' Région, d'assurer des cours de soutien à ses enfants. Quelques mois plus tard, Dinar découvre de vieilles archives dans un local abandonné de l'année et en avise le commandement. Le groupe de jeunes officiers chargé de l'exploitation de ces archives va de surprise en surprise. Le premier document fait état d'un viol commis par le capitaine Chadli Bendjedid, chef de la 5' Région en 1964, sur une jeune fille constantinoise. Le deuxième, puis le troisième document se rapportent à de graves délits dont les auteurs n'étaient autres que les chefs militaires de l'époque. Nezzar donne ordre de stopper l'opération et tente d'envoyer le lieutenant Dinar en prison, heureusement sans succès.

L'ancien enfant de troupe de l'école de Koléa est aujourd'hui à la tête d'une fortune évaluée à plusieurs milliards de francs. De nombreuses sources s'accordent à dire qu'il dirige un important trafic d'années. Ce n'est pas sans raison qu'il est surnommé le général de l'armement. Sans pudeur aucune, il pleurniche devant les journalistes, au mois d'août 2001, sur le sort de ses enfants. « Ils sont au chômage parce qu'ils sont les enfants d'un général », se plaint-il.

L'un d'eux, Lotfi, qui écume les discothèques d'Alger, où il s'exhibe avec un pistolet à la main sur les pistes de danse, fera parler de lui en agressant Sid Ahrned Semiane, chroniqueur au quotidien Le Matin. C'est sa manière à lui d'user du droit de réponse contre ce jeune journaliste qui a osé dénoncer son « papa» à travers ses écrits. Évidemment, le fils de ce grand parrain, bénéficiant de l'immunité mafieuse, ne sera pas arrêté.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

MOHAMED LAMARI

Ce général avait la réputation de dégonfler les pneus des voitures des officiers qui stationnaient devant sa villa des Tagarins sur les hauteurs d'Alger, en face du ministère de la Défense nationale. Il est aujourd'hui de ceux qui décident du sort de tout un peuple.

Originaire de la ville de Biskra, mais né à Alger le 7 juin 1936, c'est un pur produit de l'armée française. Avant de rejoindre l'ALN en 1961 en se présentant à la base marocaine du FLN, à quelques mois de la signature des accords du cessez-le-feu, il avait suivi une formation à l'école de cavalerie de Saumur. Complexé par son passé peu glorieux durant les années de la guerre de libération, il a toujours servi de bouclier à ses pairs du cabinet noir, au point d'apparaître comme le véritable décideur en Algérie.

Comme tous ses compères transfuges, il a été officier d'instruction au lendemain de l'indépendance, avant d'occuper le poste de chef d'état-major dans les différente unités opérationnelles qu’à, eu à diriger Liamine Zeroual.

Ce dernier le retrouvera au même poste lorsqu'il sera amené à prendre le ministère de la Défense nationale en juillet 1993. Un an plus tard, dans la foulée de cette nomination, il sera promu général de corps d'armée. JI est le seul, à ce jour, à avoir ce grade, ce qui lui confère la « légitimité » de se voir déléguer les pouvoirs de ministre de la Défense par ceux qui sont appelés à exercer officiellement cette fonction.

Le président Boudiaf, qui se méfiait de lui, a fini par ordonner sa mise à la retraite, mais son ordre n'a jamais été exécuté. Au contraire, ses pairs lui ont confié le commandement des forces combinées - année, police, gendarmerie - chargées de la lutte antiterroriste. C'est là qu'il a gagné sa réputation d'« éradicateur» et la sympathie des démocrates, qui ont du mal à comprendre la complicité entre la mafia des généraux et les groupes terroristes (les faux « moudjahidin » qui massacreront la population musulmane pour le faire porter au dos de l’Islam)

Il faut vraiment être naïf, ou méconnaître ces gens, pour croire un seul instant qu'ils ont des convictions politiques ou idéologiques. Lamari se soucie peu de la tendance politique du président de la République ou du gouvernement. L'important, pour lui et ses complices, c'est qu'on ne touche pas aux intérêts de la mafia. Qui l'a entendu un jour protester contre la présence du Harnas de Nabnah, ou du mouvement Ennahda d'Adami, ou du MRN de Djaballah, qui ne sont pas moins intégristes que le FIS ?

Qui l'a entendu contester la décision de ses pairs de négocier, à travers Smail Lamari, avec « l'Armée islamique du salut », le bras armé du FIS ? Qui l'a vu réagir contre les terroristes graciés qui se baladent dans les rues d'Alger et d'autres villes du pays en narguant leurs victimes ? Lui qui a droit de regard sur les nominations des ministres, qui l'a entendu dénoncer le retour des symboles de la décennie noire et de l'intégrisme, Belkhadem, Amirnour et Messaadia ? Qui veut nous faire croire que le général Mohammed Lamari est un démocrate et un républicain, à part ses larbins ? (les uns comme les autres sont tous des taghout algériens, donc mécréants)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FODHIL CHERIF BRAHIM

Au même titre que la 4ème, la 1er Région (militaire) est elle aussi d'une importance stratégique. Alger, la Kabylie et la Mitidja constituent son territoire. Son commandement ne peut être confié qu'à un membre du club des onze. C'est, donc le général-major Fodhil ! Cherif, originaire de Sidi Bel Abbes, dans l' Oranie, un ancien des SAS, qui veille sur la capitale et sa périphérie. Le maintien de cet homme dans l'armée algérienne est la preuve éclatante de la solidarité agissante entre les anciens de l'armée française dans leur entreprise de rapine.

Au moment où Fodhil Cherif effectuait un stage de formation en France, vers la fin des années 80, le colonel Boultif, alors directeur du personnel et de la justice militaire au ministère de la Défense, découvrit, à la suite d'une enquête menée par les services de sécurité, la collaboration de Fodhil Cherif avec les forces coloniales en qualité d'officier des SAS.

Il proposa alors au général-major Abdallah Belhouchet la radiation de ce « traître» des rangs de l'armée. Une proposition logique puisque cet officier avait dissimulé son appartenance aux forces coloniales. L'intervention du commandant des forces terrestres, le général Nezzar, sera salutaire pour cette taupe. Non seulement Fodhil! Cherif fut maintenu à son poste, mais, comble du paradoxe, c'est le colonel Boultif qui fut radié de l'armée algérienne, quelques jours plus tard, à la veille de la célébration du déclenchement de la révolution de novembre 1954 !

C'est la preuve que le club des onze est homogène et qu'en son sein la solidarité n'est pas un vain mot.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MOHAMED MEDIENE, DIT « TEWFIK »

Cet énigmatique général-major, qui use beaucoup plus de la malice que de ses facultés intellectuelles, très limitées, du reste, occupe le rang de scénariste dans le club des décideurs. Ses proches jurent qu'ils ne l'ont jamais vu lire un livre.

Celui qu'on présente comme algérois du quartier de Bologhine (ex-Saint-Eugène) est né en 1939 à Gueozet, en petite Kabylie. Il s'est engagé, dans les rangs de l'ALN en 1961, dans l'est algérien, aux côtés de Ahmed Betchine - frère cadet du général Mohammed Betchine - mort au combat. A l'indépendance, il a été récupéré par la Direction de la Sécurité militaire.

Comme tous les officiers de cette structure de l'armée, il a effectué un stage de formation en URSS, au sein du KGB. li doit son ascension à Chadli Bendjedid, auprès duquel il a travaillé dans la 2' Région militaire en qualité de directeur régional de la SM. Il y a noué d'excellentes relations avec le futur président de la République et son chef d'état-major, Larhi Belkheir.

Au bout de trois années, selon les règles en vigueur, le lieutenant-colonel Kasdi Merbah, alors directeur de la Sécurité militaire, devait muter le lieutenant Tewfik dans une autre région. A son grand étonnement, le colonel Chadli Bendjedid est intervenu pour demander son maintien. Merbah n'a pu qu'accéder au souhait du chef de la 2' Région, membre du Conseil de la révolution. Fin 1978, le président Boumediene décède et c'est le colonel Chadli qui lui succède à la tête de l'État algérien.

Le lieutenant Tewfik, qui vient de passer capitaine, est l'homme de confiance du président et de la belle-famille. Il réintègre la direction centrale pour quelque temps, avant de se voir nommé au poste d'attaché militaire en Libye en 1981. Quelques années plus tard, il prend du galon et la tête de la sous-direction de la Sécurité de l'année, sous le commandement du général Lakehal Ayat, directeur central de la Sécurité militaire.

Encombrant et soupçonné d'être l'oeil du clan Belkheir dans les services secrets, où de nombreux officiers supérieurs commencent à envisager le départ en douce du président Chadli, Tewfik est nommé directeur central du génie militaire à la faveur de sa promotion au grade de lieutenant-colonel, en 1987. Il est le seul directeur central à ce grade au ministère de la Défense. Tous ses collègues sont colonels ou généraux. Mais, très vite, il comprend que sa promotion est destinée à l'éloigner de la SM et, sous l'influence de sa belle-famille, le président de la République signe, trois jours après cette nomination, un nouveau décret par lequel le lieutenant-colonel Tewfik est désigné pour la succession du général Hocine Benmallem à la tête du DADS (Département des affaires de défense et de sécurité). Ainsi Tewfik aura-t-il à chapeauter tous les services de sécurité (police, Sécurité militaire et gendarmerie nationale).

À ce poste, il va sortir le grand jeu et s' imposer comme l'un des décideurs les plus influents du pays. Après le départ du général Lakehal Ayat, il retrouve les services de sécurité, en qualité de Directeur central de la Sécurité de l'armée en remplacement du général Mohammed Betchine qui a lui-même succédé à Lakehal Ayat à la tête de la DGPS (Délégation générale à la prévention et à la sécurité), nouvelle dénomination des services de renseignements algériens à la suite de la restructuration de la Direction de la Sécurité militaire, intervenue en septembre 1987.

La démission de Betchine. en octobre 1990, lui permet de mettre sous sa coupe tous les services de sécurité en créant le DRS (Département du renseignement et de sécurité) qui chapeaute la DCE (Direction du contreespioonage), la DES (Direction de la sécurité extérieure) et la DCSA (Direction centrale de la sécurité de l'armée).

De tous les directeurs nommés en 1990 à la tête de ces structures, seul Smai1 Lamari a été maintenu, à ce jour. Patron des patrons des services de sécurité, le général-major Tewfik est ainsi le chef du plus grand parti politique du pays que constituent ces services. Pour mieux asseoir sa suprématie sur l'appareil sécuritaire, il rappelle de sa retraite Ali Tounsi, un ancien chef de la Sécurité militaire, pour le placer à la tête de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale), afin d'en faire un appendice du DRS. Évitant le contact autant que possible avec les médias, et même avec ses plus proches collaborateurs, voyageant peu, Tewfik cultive le mythe autour de sa personne. La seule photo de lui que l'opinion publique connaît est celle parue dans Les Mémoires du général Khaled Nezzar, où on le voit avec un groupe d'officiers supérieurs. Il a fallu que le site du Mouvement algérien des officiers libres affiche sa photo d'identité pour que son visage se révèle aux gens. Au mois d'avril 2001, le quotidien El Watan a publié cette photo à la une en annonçant son départ.

C'était la première fois qu'un organe de la presse algérienne osait consacrer un article au tout-puissant patron du DRS. De nombreux officiers supérieurs avouent ne l'avoir jamais rencontré. Même les cadres des services de sécurité le voient rarement, pour ne pas dire jamais. C'est pourquoi nombre de mes anciens collègues furent plus qu'étonnés lorsque le général me reçut quatre mercredis de suite dans son bureau à l'automne 1992 pour tenter de me convaincre de rester dans l'armée. L'un d'eux me lança un jour : « Si je ne t'avais pas vu de mes propres yeux entrer dans son bureau, je ne l'aurais jamais cru. Et en plus tu te permets de refuser toutes ses propositions ... » Un autre m'interrogea, en plaisantant : « Comment est fait l'ogre ? Est-ce vrai qu'il marche courbé ? » « Il est à l'origine de tous les maux de l'Algérie », me dit un jour un de ses proches collaborateurs qui ne le porte pas vraiment dans son coeur, comme beaucoup d'autres officiers, d'ailleurs. Il est soupçonné d'avoir détourné des dizaines de milliards de dollars. On se demande souvent à quoi pourrait lui servir tout cet argent puisqu'il ne voyage pas, vit comme un rat, cloîtré entre son bureau et sa résidence, toujours accompagné d'au moins quatorze gardes du corps. Même ses cigares, il ne les paie pas. Ce sont les officiers en poste à l'étranger qui les lui « offrent ». Évidemment, lui aussi fait dans le racket des diplomates.

LES SOUS-TRAITANTS

Ce club très fermé des décideurs s'appuie sur un cercle de sous-traitants qui font preuve d'obéissance et de docilité. Les uns sont compromis dans des affaires scabreuses, ce qui facilite leur sacrifice en cas de pépin, les autres sont obsédés par le pouvoir.

« Tout ce qui leur importe, c'est de se regarder le matin devant une glace en tenue galonnée, ironise un officier supérieur en retraite. Ils sont prêts à collaborer avec le premier venu, pourvu qu'ils gardent leur poste. »

Parmi ces sous-traitants, je me limiterai à citer les plus importants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ALI TOUNSI DIT « L’GHOUTI »

Ali Tounsi, dit « L 'ghouti », fait partie de ceux qui sont à la fois compromis et obsédés par le pouvoir. Il a connu une longue traversée du désert, depuis sa radiation de l'armée, en 1983, jusqu'en 1995, où il fut rappelé pour occuper le poste de Directeur général de la Sûreté nationale.

Une période durant laquelle il était très malheureux. Je le croisais de temps en temps au club de tennis de Bachadjarah, à Alger, où il se faisait tout petit.

Toute son histoire est marquée par des actes dont il ne peut qu'avoir honte. Il a horreur de son passé. Comme Khaled Nezzar, il est fils d'un retraité de l'armée française. Né à Metz en 1934, il est parmi les responsables algériens qui jouissent de la double nationalité française et algérienne. Élevé à Meknes, au Maroc, où son père participa à la répression des révoltes marocaines contre la présence française, le parcours d'Ali Tounsi durant la guerre de libération est trouble. Il s'est toujours gardé d'en parler. Certaines sources affirment qu'il était goumier avant de rejoindre l'ALN pour l'infiltrer. D'autres assurent qu'il n'a tourné casaque qu'après son arrestation dans le maquis, en 1960. Contrairement aux autres maquisards, celle-ci n'eut pas de suites fâcheuses, bien au contraire, puisque Tounsi intégra un commando spécial chargé de donner la chasse aux moudjahidine. Son incorporation dans l'armée algérienne, au lendemain de l'indépendance, et plus particulièrement dans les services de sécurité, a toujours été une énigme pour de nombreux officiers qui voient en lui une taupe des services de renseignements français.

Cette thèse est corroborée par sa radiation de l'armée en 1984, alors qu'il était lieutenant-colonel, chef des services centraux des sports militaires. D'autres expliquent sa radiation pour des raisons morales. Il aurait été dénoncé pour harcèlement sexuel par un jeune émigré qui effectuait son service national. Quoi qu'il en soit, sa radiation a suscité un certain nombre d'interrogations dans les couloirs du ministère de la Défense. A-t-il été radié pour homosexualité, interdite en Algérie, ou pour son passé trouble durant la guerre de libération?

Une chose est sûre « L 'ghouti » n'était pas un homme qu'on pouvait écarter facilement. Ancien sous-directeur de la sécurité de l'armée sous Kasdi Merbah, il était l'un des hommes forts de la SM. Ses pairs, Ferhat et Yazid Zerhouni, ont été nommés ambassadeurs, quand lui était renvoyé comme un malpropre.

Mais la roue tourne toujours daos le bon sens pour les complices des généraux. Alors que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Lebbib, menaçait d'envoyer les forces de l'ordre pour lui faire évacuer les locaux de la Fédération algérienne de tennis dont il était président depuis quelques mois, Tounsi est nommé patron de la police. Cette nomination, il la doit au général Tewflk, l'un de ses anciens subalternes dans les années 70. Le nouveau « premier flic » d'Algérie se distinguera par des dépassements en tous genres. Des dépassements dénoncés régulièrement par le quotidien El Watan. Mais, ses parrains continuent de fermer les yeux. Tant qu'il assure sa mission de sous-traitant pour les décideurs, il peut continuer à sévir.

C'est la loi de la mafia.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MOHAMED TOUALI, DIT « EL MOKH » (le cerveau)

Autre lettré du club des onze, il a lui aussi rejoint l'ALN en 1961, en se rendant à la base du FLN au Maroc. Des sources concordantes assurent qu'il s'est distingué, en 1957 et 1958, alors qu'il était dans l'armée coloniale, en commettant à Tademaït des massacres sanglants contre les populations civiles. Ces massacres, selon des témoins originaires de cette région, ont été perpétrés suite à des embuscades tendues par les maquisards de l'ALN aux forces coloniales.

Il n'aurait fait qu'exécuter les ordres de ses supérieurs, dira-t-on comme souvent. Pourquoi n'a-t-il pas plutôt pris exemple sur le général Paris de la Bollardière ?

À l'indépendance, il est successivement chef d'état· major de la gendarmerie nationale, chef d'état-major de la 3e Région militaire sous le commandement de Nezzar, conseiller du ministre de la Défense nationale, toujours avec Nezzar, et conseiller du chef d'état-major, le général , de corps d'armée, Mohammed Lamari. En 1994, il représentera l'année dans la commission de dialogue national, chargée de suivre de près l'exécution du plan de déstabilisation des institutions de l'État. Originaire de la grande Kabylie, il tente de torpiller le RCD de Saïd Saadi. Il est aujourd'hui chef du Conseil national de la sécurité à la présidence de la République.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ABDELMALEK GUENAIZIA

Vieux compagnon de Khaled Nenar, il était avec lui à l'école des enfants de troupe à l'âge de douze ans. Une vieille amitié qui dépasse les intérêts communs. Il a occupé différentes fonctions dans l'armée (chef de bataillon, chef de groupement, adjoint chef de la 2e région militaire sous Chadli Bendjedid, directeur central du matériel au ministère de la Défense, commandant des forces aériennes et chef d'état-major de l'année) avant de se découvrir une vocation de diplomate en 1990. Il occupera le poste d'ambassadeur d'Algérie, durant près de dix ans, en Suisse. Guenaïzia est le chef comptable de la mafia des généraux.

Dans la capitale helvétique, il veille sur les comptes bancaires de ses compagnons tout en leur préparant une retraite dorée en cas de coup dur. Sa radiation de l'année ne l'a jamais exclu du cercle des décideurs. Il reste parmi les hommes de l'ombre les plus noci fs. Il est à l'origine du retour de Mohammed Cherif Messaadia sur la scène politique. En le plaçant à la présidence du Sénat, avec ses acolytes du clan, il le prépare à la succession de Bouteflika dans le cas où ce dernier n'irait pas au bout de son mandat présidentiel.

(Liste non exhaustive…)

(Fin citation de Hamed Aboud)

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